HISTOIRE
Historique du Karaté-Do
Le travail en Karaté-Do
Timing et mental
Les positions
Les forces
Les blocages
Les attaques
Les déplacements
LE TRAVAIL EN KARATE-DO, QUELQUES PRINCIPES
Avant propos :
Afin de mieux me comprendre, je vais tout d'abord définir certaines terminologies. Ce sont des termes que j'utiliserai plus tard et cela permettra aux néophytes de mieux me suivre.
Pour les initiés, cela vous servira une révision et puis c'est tout.
Veuillez de suite excuser les fautes de frappes ou de grammaires qui pourraient se glisser à l'insu de ma volonté dans mes textes.


Il existe trois niveaux de travail en karate-do :

-Gédan : En dessous de la ceinture, niveau bas.
-Chudan : Au-dessus de la ceinture, jusqu'au-dessous de l'épaule, niveau moyen.
-Jodan : Au-dessus de l'épaule, niveau haut.

Les techniques de jambes peuvent se travailler de deux façons

-Kékomi : Pénétrant, défonçant.
-Keagé : Remontant, fouetté.

Les trois "matières" en karaté-do : Les kihons. les Katas et les Kumités

Les kîhons:
C'est un travail en ligne où l'on exécute les techniques sous le commandement du professeur.
C'est dans cette phase que l'on apprend l'exécution exacte des techniques, que l'on travaille de manière progressive et répétitive afin d'en acquérir l'automatisme. Les techniques sont travaillées séparément ou en combinaison.
On y travaille sa stabilité, sa rapidité, le kimé (explosion finale), sa respiration et sa technique.
C'est un travail solitaire qui demande beaucoup de motivation mais c'est une phase obligatoire dans la progression du karatéka.

Les Katas :
C'est un enchaînement de techniques apprises lors du kihon, qui simule un combat imaginaire contre un ou plusieurs adversaires. Les techniques se suivent dans un ordre
pré-établi.
Au début il faut apprendre les mouvements, les uns après les autres et petit à petit il faudra vivre le Kata. C'est un exercice très difficile, car pour donner un sens au kata, il faut imaginer les adversaires qui nous attaquent. Les qualités acquises lors du kihon doivent se retrouver dans les Katas. Un kata ne s'exécute pas en ligne, mais dans toutes les directions.
Chaque kata possède son propre rythme. La respiration, le kimé, la stabilité, la technique pure et la sensation de combat réel seront notés lors de l'exécution d'un kata.
Les Katas portent un nom et ils sont classés dans trois catégories (de base, avancé et supérieur).
Ils commencent tous par un blocage pour respecter l'idée d'auto-défense que symbolise le karaté-do.
De plus ils commencent tous par la gauche, car la gauche (Idari) symbolise l'esprit et la droite (migi) la matière. C'est donc l'esprit qui prend le dessus par rapport à la matière.
En règle générale, tous les exercices commencent par la gauche, sauf ordre contraire du Sensei (prof, celui qui montre la voie).

Les Kumités : assauts conventionnels.

On distingue plusieurs formes de base de Kumités. Cette fois, l'exercice se fait avec un partenaire. L'attaquant est appelé TORI et le défenseur UKE.

Le Gohon Kumité :
Gohon signifie 5, c'est donc un enchaînement prédéterminé de 5 attaques qui seront bloquées par Uké, lequel devra terminer la série par une contre attaque mettant fin à l'exercice.

Le Sanbon Kumité :
Sanbon signifie 3, c'est donc le même exercice que Gohon Kumité mais avec 3 attaques. On peut changer les attaques dans les 3 phases.

Ippon Kumité :
Ippon signifiant 1, vous comprenez de suite l'exercice.

Dans ces trois Kumités,, la technique doit être respectée autant que dans les kihons ou dans les Katas (notamment la conservation des positions durant tout l'exercice). On doit travailler de la même façon, mais avec un partenaire. Les techniques sont connues, ainsi que l'attaquant et le défenseur.

Jyu Ippon Kumité :

Jyu signifie libre, c'est-à-dire que l'attaque est libre ainsi que les positions. On peut annoncer ou pas la technique, le fait de ne pas l'annoncer représente bien évidemment un niveau supérieur. Le Uké ou Tori sont encore définis dans cet exercice, c'est à dire que l'on désigne l'attaquant et le défenseur.

L'attaque étant libre, il faudra faire attention à ne pas attaquer n'importe quoi, mais tenir compte de la distance du partenaire, de sa garde etc…
En effet si le défenseur est à distance de poing et que l'attaquant lance une technique de jambe dite longue (mawashi géri par exemple), cela prouvera qu'il ne maîtrise pas la distance (ma).
Si le défenseur possède une garde couverte au ventre et que l'attaquant s'obstine à attaquer dans sa garde, cela prouvera qu'il ne s'adapte pas à la situation mais qu'il est mécanique.
C'est le danger du travail en répétition, c'est pour cela qu'il faut toujours laisser de l'incertitude dans un exercice codifié et ne jamais oublier que l'on travaille avec un partenaire auquel il faut s'adapter.
Un exercice consiste à demander au défenseur de contre attaquer à n'importe quel moment dans le sambon ou le gohon kumité afin que l'attaquant soit toujours en éveil et n'attaque pas mécaniquement.
Cet exercice correspond à une approche du combat.

Jyu Kumité ou randori :

Jyu (libre), Kumité (assaut), c'est donc un assaut libre.
Cette fois il n'y a plus rien de déterminé à l'avance, ni l'attaquant, ni le défenseur.
Cela correspond tout simplement au combat. C'est un échange de techniques dont le but est de toucher son partenaire avec une vraie technique de karaté-do sans que celui-ci ne puisse riposter.

La chose la plus importante lors de ce travail est la concentration car cette fois vous ne travaillez pas seul. Pour éviter de prendre des coups il faut rester concentré sur son partenaire. Le fait de connaître la prochaine technique qui va vous être lancée, ne vous dispense pas de cette concentration. Le partenaire peut toujours se tromper et attaquer en haut au lieu d'attaquer en bas comme vous aviez prévu.

Respectez la technique, car on a tendance à la négliger lorsque l'on travaille avec un partenaire. Il ne faut pas se satisfaire d'avoir bloqué une attaque, mais se demander de quelle manière nous l'avons bloquée. Cela ne sert à rien de travailler des techniques si lors de la mise en application on ne l'exécute pas comme il faut.

Essayez de ne pas faire d'appels lors de vos attaques, d'ailleurs cela se travaille aussi en kihon. Il faut être spontané et imprévisible. Il faut garder la plus grande efficacité dans ces attaques, ne pas décoller le talon par exemple lors des gyaku zuki par exemple. En karaté traditionnel, le non-respect de ces règles techniques annule la valeur du point. Il ne suffit pas de toucher mais de toucher avec une technique possédant tous les critères techniques qui lui permette de conserver son efficacité.

Vous remarquerez que je répète souvent la même chose, je le fais exprès, car c'est dans la répétition que l'on obtient la perfection. Faites quand même attention de rester vigilant car la répétition s'apparente quelque fois à l'habitude et la concentration se relâche, NON, il ne faut pas se relâcher. C'est bien, on peut continuer.



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